📈 Et si la hausse des prix de l’immobilier n’était pas une bonne nouvelle ? 🤔
- David Zinghini

- 27 août
- 2 min de lecture

On répète souvent que « plus ça monte, mieux c’est ».
Mais ne serait-ce pas plutôt un mauvais calcul ? ❌
Car encourager la flambée des prix n’enrichirait pas la société, voire aurait même l’effet inverse❗
Ce point central est régulièrement soulevé par beaucoup d’analystes immobiliers et économistes qui débattent sur le sujet.
Contrairement aux idées reçues, encourager la hausse des prix serait un mauvais calcul à long terme et cette idée est considérée comme un raisonnement à courte vue seulement.
👉 Voici pourquoi encourager une hausse illimitée des prix est contre-productif car fragilise la société, freine la consommation et finit par détruire de la valeur au lieu d’en créer.

1. Accessibilité au logement pour les ménages
Quand les prix montent trop vite, les jeunes, nos enfants, et les familles plus modestes n’ont plus accès à la propriété.
Cela creuse les inégalités : seuls ceux qui ont déjà un patrimoine immobilier s’enrichissent, pour les autres beaucoup devront rester locataires (à vie ?).
Le risque social est réel : exclusion, départ des actifs jeunes vers d’autres régions.
2. Pression sur les loyers
Plus les prix d’achat sont élevés, plus les loyers doivent être élevés pour assurer un rendement aux investisseurs.
Résultat : les locataires — ménages comme commerçants — supportent une charge croissante.
Pour les commerçants, l’augmentation des loyers se répercute sur le prix des biens et services. Résultat : tout le monde paie plus cher → inflation locale.
3. Économie locale fragilisée
Si les commerces doivent augmenter leurs prix pour survivre, le pouvoir d’achat des habitants diminue.
Certaines zones deviennent des « vitrines vides » : commerces indépendants remplacés par des franchises ou laissés vacants.
Cela nuit à l’attractivité globale d’un quartier ou d’une ville.
4. Bulle et instabilité
Encourager artificiellement la hausse des prix crée des bulles immobilières.
Lorsqu’elles éclatent, cela entraîne des situations économiques difficiles, une perte de valeur du patrimoine et un choc sur l’économie locale (exemple : crise des subprimes aux États-Unis en 2008).
5. Vision durable vs vision spéculative
Un marché immobilier sain n’est pas celui où les prix montent sans fin, mais où :
Les habitants peuvent se loger décemment.
Les commerces peuvent survivre et participer à la vie d’une ville.
Les investisseurs obtiennent un rendement raisonnable sans spéculation excessive.

👉 La vraie richesse d’une ville n’est donc pas un marché qui flambe 🔥mais une société où l’on peut :
✅ se loger décemment
✅ consommer local
✅ garder des quartiers vivants

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